Mobiliser le capital humain actuellement disponible dans les pays méditerranéens sur l’innovation, doit faire partie d’une vision proposée aux sociétés méditerranéennes ; en particulier, à leur jeunesse. L’innovation est au cœur de la société de la connaissance. Dans un monde globalisé, c’est le moteur actuel du progrès et de l’inclusion. C’est le coeur du message de la dernière étude publié par le FEMISE et réalisée avec le soutien de la BEI : « Mobiliser le capital humain sur l’innovation en Méditerranée » (PDF, français, 7,3 Mo).
Tirer effectivement la société vers la créativité et l’innovation est une question qui concerne le long terme. Quelles que soient les urgences actuelles, cet objectif doit rester présent dans les stratégies. En faire un objectif stratégique en cette période de doutes est un discours politique fondé sur la liberté, l’initiative, la participation, qui doit réduire les tensions actuelles en donnant un horizon. Selon les auteurs du rapport, il ne fait pas de doute que c’est ce qu’attend la jeunesse qui a conduit les révolutions arabes.
L’étude explore les conditions de succès des politiques favorisant l’innovation dans les pays du Sud de la Méditerranée, dans un contexte de compétition mondialisée et de transition démocratique. Au-delà du simple constat de la faible réussite des politiques mises en œuvre avant le « printemps arabe », elle suggère de changer de paradigme en proposant de faire du développement de la créativité et de l’innovation une fonction essentielle de la société au service d’un nouveau contrat social privilégiant la jeunesse.
Pour ce faire, l’étude de 284 pages réalise une analyse organique de l’innovation et, tout au long de ses 6 chapitres formule un ensemble de recommandations intéressant les systèmes d’éducation-formation, la nature et les priorités de la recherche, l’organisation des entreprises et le financement décentralisé de l’innovation.
L’étude est disponible en français seulement pour l’instant et peut-être téléchargée en cliquant sur ce lien (PDF, Français, 284 pages, 7,3 Mo).