Cette onzième conférence organisée par l’Institut de la Méditerranée/FEMISE et le Cercle des Economistes, se tiendra dans les locaux de la Villa Méditerranée le samedi 7 novembre 2015, dernière journée de la semaine économique de la Méditerranée qui débutera le 4 novembre. Devant le succès de cette manifestation se sont joints aux collectivités initiatrices – Région Provence-Alpes- Côte d’Azur, Ville de Marseille, la Banque Européenne d’Investissement, le Centre pour l’Intégration en Méditerranée, installé à Marseille et l’Office de Coopération Economique pour la Méditerranée et l’Orient

Cette année, la conférence appuiera l’initiative de la présidence luxembourgeoise de l’Union Européenne (le Luxembourg prend la présidence de l’UE à partir du premier juillet pour six mois), de renforcer la coopération entre l’Europe et les pays du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie) pour ce qui concerne  la  formation  professionnelle  et  l’entrepreneuriat.  Ces  11e   Rendez-vous,  explicitement soutenus par la présidence luxembourgeoise, ont pour ambition de formuler des propositions opérationnelles issues des débats.

La présente conférence a choisi de se centrer sur la formation professionnelle dans la ligne de l’initiative de la Présidence de l’UE pour tenter de discuter du contenu de cette initiative dont l’ambition est d’être directement multilatérale. Par ailleurs, elle réunit plusieurs présidents des Conseils économiques et sociaux de la grande région qui doivent devenir de puissants instruments pour représenter les demandes des sociétés civiles. Et le sujet de l’emploi des jeunes est évidemment au cœur de leurs préoccupations. Le rappel de la situation montre bien que nous sommes ici sur une question qui concerne à la fois le Nord et le Sud méditerranéen, que les efforts aujourd’hui mis en œuvre pour la formation des jeunes et la création d’entreprises au Maghreb, sont d’un intérêt central pour les pays européens. Ces efforts doivent être mis en rapport avec ceux menés en Europe et doivent être présentés et discutés à la lumière des bonnes pratiques illustrées par les succès obtenus dans certains pays. Enfin, se pose la question des secteurs concernés, de la mobilisation possible des entreprises et de l’organisation de la coopération envisagée.

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