Les flux des capitaux transférés par les émigrés Libanais à leurs proches sous forme de remises d’investissements ou de dépôts bancaires constituent une composante essentielle de l’économie libanaise. Ils représentent une part importante des ressources du pays. En publiant une étude sur cette thématique, Chogig Kasparian, professeur à l’université Saint-Joseph de Beyrouth, vient combler les lacunes en la matière. L’exploitation des données statistiques a d’ailleurs été immédiate.
Premier pays de la région MENA pour les transferts de fonds
Le Liban arrive en tête des pays de la région MENA pour l’importance des transferts de fonds. Ils atteignaient 22,4% du PIB en 2009 devant le Maroc et l’Algérie. Cette étude devrait permettre d’effectuer des rapprochements avec les données déjà disponibles sur le même sujet au Maroc et en Algérie. Il s’agit en effet de faire ressortir les particularités ou similitudes s’agissant de l’impact des transferts de fonds sur le niveau de vie des ménages.
Entretien réalisé par NBC lors de la conférence annuelle du Femise (13-14 Février, 2016, Athènes, Grèce). Pour en savoir plus sur la conférence, cliquez ici.
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