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COVID-19 MED BRIEF no. 12: COVID-19, enseignement à distance et fracture numérique : Quelles mesures prendre pour la Tunisie ?

La récente crise du coronavirus menace les santés, les économies et les sociétés de tous les pays. Dans les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée la lutte contre la pandémie est encore plus compliquée. Une coopération et des stratégies UE-Med dans des secteurs clés sont nécessaires. Par conséquent, le Centre pour l’intégration méditerranéenne (CMI) et le FEMISE ont décidé d’unir leurs forces et de lancer leur série conjointe de Policy Briefs intitulée «COVID-19 MED BRIEFS»pour ouvrir la voie à des analyses et recommandations politiquement pertinentes.

Le douzième COVID-19 MED BRIEF, intitulé «COVID-19, enseignement à distance et fracture numérique : Quelles mesures prendre pour la Tunisie ?», par Najeh Aissaoui, professeur, Ecole Supérieure de Communication de Tunis (SUP’COM), Université de Carthage, est disponible en cliquant ici

Résumé  Cette note de politique présente quelques résultats préliminaires de certaines études lancées récemment pour évaluer l’efficacité de la stratégie éducative d’e-learning, adoptée au milieu scolaire pour assurer la continuité pédagogique en période de crise. La fermeture des établissements universitaires en Tunisie en raison de la pandémie du COVID-19 a mis à nu l’existence d’une forte fracture numérique et a mis aussi en relief la difficulté de l’adoption d’e-learning comme approche alternative en période de crise. Nous montrons que l’enseignement à distance sous sa forme actuelle creusera certainement les inégalités existantes entre les apprenants. Nous avançons certaines recommandations pour un usage efficace du programme d’enseignement à distance (EAD) (durant et après la crise). Celles-ci peuvent concerner, non seulement la Tunisie, mais tout pays de la région EuroMed qui dispose d’un profil technologique semblable.

 

 

Ce Policy Brief est produit dans le cadre de la série de Policy Briefs «Répondre aux défis du COVID-19 en Méditerranée» qui est réalisée en partenariat entre le FEMISE et le Centre pour l’Intégration Méditerranéenne (CMI).

The views expressed in this Brief are those of the authors and do not reflect the views of CMI or FEMISE. The contents have not been subjected to verification by CMI or FEMISE and their publication does not reflect ownership by CMI or FEMISE.

FEMISE célèbre la Journée mondiale de la Justice Sociale

Pour FEMISE, la recherche de la justice sociale est au cœur de sa mission de développement inclusif en Méditerranée et en Afrique. La récente publication du rapport EuroMed FEMISE sur les opportunités de l’entrepreneuriat social pour un développement durable dans la région n’est qu’un exemple récent de cet engagement.

Dans la vidéo ci-dessous créée pour cette journée, FEMISE a mobilisé des chercheurs, des jeunes et des partenaires du réseau pour découvrir leurs points de vue et leurs actions en faveur de la justice sociale.

Yasmine Fahim (responsable des programmes ERF) souligne comment le Forum de Recherche Economique (ERF), think-tank de premier plan dans la région MENA et co-coordinateur du FEMISE, a toujours accordé une attention particulière aux questions d’équité et d’inégalité dans la région MENA. D’abord en créant l’infrastructure de données pour permettre aux chercheurs de produire de la recherche. Ensuite, en menant plusieurs projets de recherche sur des questions telles que l’inégalité des chances, l’accès à la santé, à l’éducation et au marché du travail et bien d’autres. Enfin, ERF produit des initiatives de renforcement des capacités et a beaucoup investi pour renforcer les capacités de recherche dans ce domaine, notamment en organisant des ateliers de formation où les chercheurs de la région apprennent les dernières méthodologies de recherche.

Pour Tallie Hausser (SciencesPo., Columbia University), son expérience en tant que chercheuse au Liban et en Tunisie a été révélatrice en ce qu’elle a interagi avec des militants de la justice sociale trouvés dans des endroits inattendus. La co-auteure d’un récent Policy Brief FEMISE sur le potentiel de l’entrepreneuriat social souligne comment au Liban, malgré les barrières légales, des acteurs créent des opportunités d’emploi pour des femmes palestiniennes et syriennes, ou cherchent à résoudre les crises locales de gestion des déchets grâce à l’investissement d’impact . En Tunisie, les militants de la justice sociale utilisent quant à eux des modèles financiers innovants pour engager les jeunes dans le développement des compétences.

Constantin Tsakas, Yasmine Fahim, Tallie Hausser, Gwenda Haikal, Ameerah Anathalee, Julie Harb

D’autres, comme Ameerah Anathalee (Université d’Oxford), ont choisi d’explorer les obstacles auxquels les femmes leaders sont confrontées dans les pays en développement. S’appuyant sur des données recueillies lors d’entretiens avec des femmes leaders en Ouganda, elle fait valoir que certaines mesures spécifiques issues d’études occidentales peuvent avoir des effets néfastes sur le leadership des femmes dans les pays en développement, et que des solutions “bottom-up”, adaptées au contexte socio-économique du pays, sont essentielles. Davantage de recherches interdisciplinaires sont nécessaires pour expliquer comment nous cherchons à faire en sorte que les femmes aient une voix dans tous les secteurs, en particulier dans le secteur de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène, où les femmes jouent un rôle central.

Parallèlement, Julie Harb (Université de Montréal) souligne l’importance de promouvoir les droits des migrants dans la région. En se concentrant sur le Liban, elle fait valoir que leurs droits du travail ne sont pas optimaux, avec un système de parrainage (kafala en arabe) dans lequel le statut juridique d’un migrant dépend d’un parrain (kafeel) pour la totalité de son séjour, ce qui le rend vulnérable. Les droits des jeunes doivent également être mieux protégés. Avec la situation économique et financière actuelle, le pays connaît une «fuite des cerveaux» avec une augmentation de la migration des jeunes, les moins de 20 ans représentant 46% des émigrés.

Cette urgence à agir pour les jeunes est partagée par (CIFE) dont le sujet de thèse se concentre spécifiquement sur les enfants des rues. Elle note qu’aujourd’hui 30% de la population libanaise vit sous la pauvreté tandis que 5% investit 90% des richesses du pays, cette inégalité sociale pousse des enfants mineurs à descendre dans la rue et à travailler au lieu de suivre un parcours éducatif. Elle souligne que l’éducation est la clé de ce problème. Investir dans l’avenir de ces enfants, c’est investir dans l’avenir du pays et de la région.

Dans leurs déclarations finales, tous les acteurs convergent vers une même conclusion: qu’il nous appartient à tous d’agir et de veiller à ce que les dirigeants, les entreprises et les communautés de la région remplissent véritablement leur rôle pour la justice sociale.

 

Article de Constantin Tsakas

Inadéquation de l’éducation en Afrique du Nord: déterminants et impact (rapport FEM44-13)

À l’aide de l’enquête SAHWA, le présent document examine les déterminants et l’impact de l’inadéquation éducation-emploi dans trois pays d’Afrique du Nord. Les résultats montrent que les hommes et les travailleurs peu scolarisés sont plus susceptibles de se retrouver dans une situation incomparable. La présence de chômeurs dans le ménage a des effets ambigus (positifs en Algérie et négatifs en Tunisie). Les jeunes vivant en zone urbaine sont moins susceptibles de se trouver dans la «situation incomparable» par rapport aux jeunes vivant en zone rurale. L’analyse de la répartition des salaires par types d’emplois « jumelés » et « inégalés » montre une différence entre les pays, avec un écart positif important au Maroc, un écart réduit en Algérie et aucune différence entre les emplois appariés et inégalés en Tunisie. L’estimation des déterminants des salaires montre que les jeunes qui se trouvent dans la situation inégalée gagnent en moyenne moins que les jeunes qui se trouvent dans la «situation équivalente», du moins dans le cas de l’Algérie et du Maroc. Les résultats montrent également que les hommes dans une situation incomparable gagnent plus que les femmes dans la même situation.

Analyse de l’impact d’un ALECA entre l’UE et la Tunisie (rapport FEM43-16)

Du point de vue des politiques, que concluons-nous de ces résultats: l’ouverture
des marchés crée des opportunités et la possibilité de gains nets en bien-être.
Ce résultat est bien établi par la théorie du commerce international et par un large éventail de
preuves empiriques. Il existe de nombreuses sources de gains, mais seules certaines
sont comptabilisés dans un cadre de modélisation tel que celui que nous avons utilisé.
L’ampleur des gains dépendra essentiellement du niveau des obstacles non tarifaires
entre l’UE et la Tunisie et sur l’ampleur des éventuelles réductions tant tarifaires que
de barrières non tarifaires. Il est donc extrêmement important que davantage de travail soit entrepris pour mieux comprendre l’ampleur de ces obstacles et quelles mesures spécifiques
des politiques sont nécessaires pour assurer leur suppression.

FEMISE MedBRIEF 26:  » L’inégalité des Chances dans la petite enfance en Méditerranée »

Moundir LASSASSI, Valérie BERENGER & Touhami ABDELKHALEK

La série MED BRIEF ambitionne de fournir une réflexion novatrice  pour la région Euro-Med. Les Briefs contiennent une analyse succincte et politiquement pertinente sur d’importantes questions EuroMed et présentent aux décideurs politiques les points de vue des chercheurs et des partenaires du réseau FEMISE.

Le FEMISE MED Brief intitulé « L’inégalité des Chances dans la petite enfance dans 6 pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée », est disponible au téléchargement en cliquant ici.

 

Résumé

La petite enfance est la période la plus importante pour le développement humain. Cependant, les pays ont tendance à sous-investir dans cette phase de développement, en particulier au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA). Les enfants sont confrontés à des opportunités inégales de se développer en raison des circonstances de leur naissance. Cette recherche  analyse les inégalités de chances dans le développement de la petite enfance dans trois pays du sud de la Méditerranée (Algérie, Maroc et Tunisie) ainsi que dans trois pays d’Europe orientale non membres de l’Union Européenne (UE) (Bosnie, Serbie et Ukraine). Les résultats démontrent qu’il existe une inégalité substantielle des chances dès le début de la vie. Diverses circonstances influent sur les inégalités précoces, notamment le niveau de vie du ménage, l’éducation de la mère et les différences géographiques.

La liste des FEMISE MED BRIEF est disponible ici.

 

Le Policy Brief a été réalisé avec l’aide financière de l’Union européenne dans le cadre du programme FEMISE. Le contenu de ce document relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut en aucun cas être considéré comme reflétant la position de l’Union européenne.

FEMISE MedBRIEF 23: « Développer l’entrepreneuriat social et l’innovation sociale en Méditerranée et au Moyen-Orient »

Tallie Hausser, Constantin Tsakas and Karine Moukaddem

La série MED BRIEF du FEMISE ambitionne de fournir une réflexion novatrice  pour la région euro-méditerranéenne. Les Policy Briefs contiennent une analyse succincte et politiquement pertinente sur d’importantes questions EuroMed et présentent aux décideurs politiques les points de vue des chercheurs et des partenaires du réseau FEMISE.

Le MED BRIEF « Développer l’entrepreneuriat social et l’innovation sociale en Méditerranée et au Moyen-Orient », est disponible ici (en anglais).

Il est également disponible en Arabe en cliquant ici.

Résumé

Notre Policy Brief analyse les écosystèmes d’innovation sociale de Beyrouth et de Tunis et examine les moyens qui mènent à une innovation inclusive qui crée des emplois, des revenus et des opportunités pour les populations marginalisées, les femmes et les jeunes. Les résultats montrent que l’absence de forme juridique pour les entreprises sociales, les obstacles au financement et aux investissements, la pénurie de ressources humaines pour les cadres supérieurs et les difficultés à déterminer la clientèle appropriée comptent parmi les principaux obstacles rencontrés par les entrepreneurs sociaux. Nous soutenons que des mécanismes de financement plus innovants devraient être disponibles pour les appuyer. Il serait nécessaire de sensibiliser les investisseurs du sud de la Méditerranée au concept de mesure de l’impact et de l’investissement d’impact. En outre, les gouvernements du Sud de la Méditerranée devraient soutenir activement les entreprises sociales, tandis que celles-ci devraient envisager des marchés publics sociaux et d’inclure les entreprises sociales dans leurs chaînes d’approvisionnement. Enfin, capitaliser sur la coopération euro-méditerranéenne pourrait changer la donne en matière d’inclusion. Plus précisément, une plate-forme UE-Med d’impact social pourrait multiplier les opportunités de financement pour les entrepreneurs de la région sud-méditerranéenne et constituer un marché prometteur pour les investisseurs à impact.

La liste des FEMISE MED BRIEF est disponible ici.

 

Le Policy Brief a été réalisé avec l’aide financière de l’Union européenne dans le cadre du programme FEMISE. Le contenu de ce document relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut en aucun cas être considéré comme reflétant la position de l’Union européenne.

« Les stratégies de développement des énergies renouvelables dans la région MENA » (rapport FEM43-04)

Ce travail explore la question du lien dynamique entre le développement des énergies renouvelables et de la croissance. Les principaux résultats de ce travail peuvent être résumés de la façon suivante. Premièrement, les résultats montrent que les efforts de développement de la production d’électricité renouvelable doivent être soutenus à court terme car la relation entre la production d’électricité renouvelable et le PIB par tête est asymétrique. En l’occurrence l’Algérie, l’Egypte, le Maroc et la Turquie sont concernés par cette stratégie qui va leur permettre d’augmenter le bien-être dans le long terme. Deuxièmement, le niveau actuel de la production d’électricité renouvelable en Tunisie et en Israël est assez faible pour avoir un effet significatif sur le bien-être. Ces deux pays doivent donc continuer leurs efforts de production d’électricité renouvelable afin d’atteindre des niveaux qui leur permettent d’avoir un impact sur le bien-être. Troisièmement, l’Iran et le Liban sont dans une stratégie qui a un impact négatif sur le bien-être, à savoir la production d’électricité hydraulique. Ils doivent essayer de développer d’autres sources d’énergie en exploitant leur potentiel en éolien et en solaire.

FEMISE MedBRIEF 22: « Evaluation des programmes de réformes du FMI en période de transition politique… »

Prof. Sami Mouley

La série MED BRIEF du FEMISE ambitionne de fournir une réflexion novatrice  pour la région euro-méditerranéenne.

Les Policy Briefs contiennent une analyse succincte et politiquement pertinente sur d’importantes questions EuroMed et présentent aux décideurs politiques les points de vue des chercheurs et des partenaires du réseau FEMISE.

Le MED BRIEF « Evaluation des programmes de réformes du FMI en période de transition politique et dans un contexte de vulnérabilités du pilotage macroéconomique », est disponible ici.

 

Résumé

Appliqué aux programmes de réformes initiés par le FMI dans les pays du printemps arabe (Egypte, Jordanie, Maroc et Tunisie) durant la période de transition, ce Brief se base sur un récent rapport de recherche FEMISE N°42-08, dirigé par Prof. Sami Mouley avec la participation de R. Baccouche et Y. Kocoglu, et intitulé « Vulnérabilités du pilotage macroéconomique et évaluation des programmes de réformes du FMI en période de transition politique : Cas spécifique de la Tunisie et expériences cComparées de l’Egypte ».

L’objet de ce rapport est de combler un déficit de connaissances relatif à la prise en compte des méthodes d’évaluation des réformes. Il a tenté d’apporter des réponses paramétriques à l’évaluation ex-post des programmes de réformes du FMI. Les résultats montrent globalement que lorsque ces programmes, bien qu’appropriés, ne sont pas toujours suivis d’un effet positif sur la croissance, l’explication serait plutôt à rechercher au niveau de l’effectivité des réformes, i.e, de la conformité (compliance) des pays aux repères structurels (structural benchmark) des actions de politiques économiques contenues dans ces programmes. Les retards (ou dysfonctionnements) dans les schémas d’implémentation des réformes seraient attribués soit à des conditions exogènes aux programmes (incertitudes politiques ou sécuritaires liées à une variable indicatrice retraçant les effets du printemps arabe), à des défauts de gouvernance économique et institutionnels, à des mauvaises allocations des ressources ainsi que d’autres aspects non productifs des dépenses publiques, qui peuvent être à l’origine du ralentissement de la croissance économique. En revanche, lorsque les repères structurels sont pleinement remplis, les effets de ces programmes sur la croissance pourraient être potentiellement positifs.

La liste des FEMISE MED BRIEF est disponible ici.

 

Le Policy Brief a été réalisé avec l’aide financière de l’Union européenne dans le cadre du programme FEMISE. Le contenu de ce document relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut en aucun cas être considéré comme reflétant la position de l’Union européenne.

Rapport FEMISE EuroMed 2019 : Le secteur privé dans les pays méditerranéens : Principaux dysfonctionnements et Opportunités de l’entreprenariat social

Le Rapport EuroMed FEMISE 2019 est maintenant disponible

Le secteur privé dans les pays méditerranéens :

Principaux dysfonctionnements et Opportunités de l’entreprenariat social [1]

La version française du rapport est disponible au téléchargement ici.

Le FEMISE lance son rapport Euro-Méditerranéen 2019 qui porte sur le secteur privé dans les pays méditerranéens. Il a été présenté ce 13 juin dernier aux participants à la conférence annuelle du think tank. Comment ont évolué les pays méditerranéens depuis le lancement du Processus de Barcelone ? Pourquoi la croissance a-t-elle été en deça des attentes ? Quelle rôle peuvent jouer les Banques Centrales pour rendre le secteur privé plus dynamique et attirer davantage d’investissements étrangers ? Comment les pouvoirs publics peuvent-ils contribuer au développement de l’entreprenariat social dans la but de réduire les phénomènes d’exclusivité ? Ce rapport tente de répondre à ces questions à travers 4 chapitres : le premier présente la dynamique observée des pays méditerranéens au cours de ces 20 dernières années ; le second tente d’analyser les principales raisons du manque de croissance ; le troisième porte sur le rôle des Banques Centrales dans l’amélioration de l’environnement des affaires et sur l’attractivité des investissements étrangers. Le quatrième et dernier chapitre est focalisé sur l’entreprenariat social.

Trois raisons majeures ont poussé les experts du réseau FEMISE a consacrer ce rapport au secteur privé en Méditerranée. La première est qu’il y a urgence à créer des emplois et, compte tenu de la situation des comptes publics, ces futures créations d’emplois ne pourront provenir que du secteur privé. La deuxième raison est que ces pays doivent faire évoluer leur régime de croissance pour devenir plus compétitifs et réaliser des montées en gamme. La troisième raison est qu’il était utile, comme le fait ce rapport, d’avoir une synthèse des apports de la littérature académique, des données disponibles, des rapports d’organisations internationales tout en ayant également un tour d’horizon sur les points de vue et recommandations d’experts, membres de la société civile et partenaires opérationnels sur le sujet. Dans le dernier chapitre, ces acteurs du changement exposent et proposent des actions concrètes pour un secteur privé à la hauteur des enjeux en Méditerranée, notamment via l’entreprenariat social.

« Un paradoxe des pays méditerranéens est d’avoir, à la fois, un faible niveau de pauvreté comparativement aux pays en développement et émergents et, dans le même temps certaines parties de la population isolées et/ou exclues de la sphère économique. Il s’agit des jeunes, des femmes et du monde rural éloigné des grandes agglomérations. On pourrait également y ajouter les personnes dont les activités économiques sont dans l’informel. C’est donc un système économique qui repose sur l’exclusion d’au moins les deux tiers de sa population et dont les fondements d’un développement durable ne sont pas assurés » expliquent les auteurs.

Le rapport, produit sous la direction de l‘Institut de la Méditerranée (IM) et coordonnée par Patricia Augier (Présidente du Comité Scientifique du FEMISE), a été rédigé par des économistes du réseau de chercheurs FEMISE. Les auteurs sont :.

Pr. Patricia Augier (Professeur Aix-Marseille School of Economics, Présidente du Comité Scientifique du FEMISE et de l’IM) ;

Dr. Constantin Tsakas (Secrétaire Général du FEMISE et Délégué Général de l’IM) ;

Pr. Sami Mouley (Professeur de Finance Internationale à l’Université de Tunis) ;

Karine Moukaddem (stagiaire analyste politique à l’Union pour la Méditerranée, experte FEMISE) et

Jocelyn Ventura (économiste à l’IM et au FEMISE).

Les 4 chapitres sont également téléchargeables séparément en cliquant ci-dessous :

Le rapport Euromed est une publication annuelle du FEMISE qui traite des thèmes d’importance et d’intérêt pour la région Euro-Med. Le rapport apporte une véritable valeur ajoutée en termes de connaissances sur le thème couvert. Il fournit une analyse approfondie proposée par des économistes spécialisés et avec une approche pluridisciplinaire du Nord et du Sud de la Méditerranée. Cela apporte une vision commune des deux rives de la Méditerranée et des recommandations politiques qui peuvent contribuer au processus de transition des pays du Sud Med.

[1] Ce rapport a reçu un soutien financier de l’Union européenne à travers le projet FEMISE “Support to Economic Research, studies and dialogues of the Euro-Mediterranean Partnership”. Toute opinion exprimée dans ce rapport est de la seule responsabilité des auteurs.

Le Réseau des Jeunes Méditerranéens pour le Climat, FEMISE et l’IM concluent un partenariat pour l’Environnement et les Jeunes

Le Réseau des Jeunes Méditerranéens pour le Climat (MYCN), FEMISE et l’Institut de la Méditerranée concluent un partenariat stratégique en faveur de l’Environnement et des Jeunes en Méditerranée

Communiqué de Presse – 22 Mars 2019

Le Réseau des Jeunes Méditerranéens pour le Climat (MYCN), FEMISE et l’Institut de la Méditerranée concluent un partenariat stratégique en faveur de l’Environnement et des Jeunes en Méditerranée

Acteurs engages dans leurs efforts pour contribuer à des modèles de développement inclusifs et durables, pour prôner les valeurs environementales et d’inclusion des jeunes au niveau Méditerranéen et international et, conscients de la nécessité de mutualiser les moyens d’agir pour renforcer l’impact, la portée des messages, et l’enrichissement des savoirs, MYCN, FEMISE et l’Institut de la Méditerranée ont décidé de collaborer dans le cadre d’un partenariat stratégique.

Les travaux du think-tank FEMISE et de l’Institut de la Méditerranée montrent que de nouveaux modèles sont nécessaires en Méditerranée pour susciter le changement économique, social et environnemental et pour montrer à toute la société le potentiel des jeunes méditerranéens comme porteurs de solutions De son coté, MYCN est un Réseau de Jeunes Méditerranéens pour le Climat, un lieu conçu pour le partage d’idées et la mise en œuvre d’actions concrètes et la capitalisation du savoir faire des jeunes du pourtour méditerranéen, les plaçant en première ligne de l’action climatique, priorité de taille pour la région.

Ainsi, le partenariat ambitionne de créer un cercle vertueux en Méditerranée, permettant de faire émerger des propositions et actions concrètes. Il concernera des thématiques allant de la lutte contre les Changements Climatiques, la question de l’Eau et la promotion du Développement Durable, aux Dynamiques Entrepreneuriales responsables portées par les jeunes et à leur place dans la Recherche et l’Innovation. Les partenaires déploieront leurs efforts de coopération pour, entre autres :

  • élaborer et mettre en oeuvre des projets de coopération pour les jeunes dans la région EuroMed,
  • créer, animer et valoriser un dispositive pour faire émerger un écosystème Méditerranéen de Jeunes à impact environnemental,
  • organiser des évènements communs et des publications et effectuer des campagnes de sensibilisation dans les pays du pourtour Méditerranéen.

Pour MYCN, FEMISE et l’Institut de la Méditerranée, il ne s’agit pas simplement de parler des jeunes, mais de travailler avec eux et de les inclure pour des solutions inclusives et durables en Méditerranée !

Pour davantage d’informations, veuillez contacter :

MYCN : Hajar Khamlichi, Presidente, Mediterranean Youth Climate Network, hajarkhamlichi32@gmail.com www.facebook.com/MYCNetwork/      

IM / FEMISE :
Dr. Constantin Tsakas, Délégué Général de l’Institut de la Méditerranée, Secrétaire Général du FEMISE c.tsakas@femise.org ++ 33 (0)4 91 31 51 95
www.femise.org